Rome et son Jubilé 2025: la ville éternelle retrouve luxe et magnificence

Plus de 30 millions de pèlerins sont attendus cette année à Rome pour le Jubilé, dans une célébration voulue par le pape. Une tradition qui date du XVI^e siècle et qui se déroule tous les vingt-cinq ans. Pour ce faire, des aménagements importants ont été réalisés ces dernières années, dans les transports en commun, mais aussi dans nombre de monuments historiques et de musées. «Rome est de plus en plus une capitale du tourisme», affirme le maire de la ville, Roberto Gualtieri, pour lequel la politique de la ville a permis de la rendre plus attractive.

Un événement, RISE – Rome Insights style Experience, a même été mis sur pied, avec le département et la Région, pour promouvoir Rome comme destination majeure pour des événements internationaux de haut profil. Le secteur du voyage de luxe est un levier fondamental pour le développement économique de la ville et l’État a mis en place un programme pour en exploiter pleinement le potentiel. «Nous venons de connaître une année record de 51,4 millions de présences en 2024 ; le secteur du luxe connaît une phase très positive, affirme Alessandro Onorato, adjoint au tourisme du maire de Rome. Les dépenses des touristes haut de gamme augmentent grâce à notre stratégie qui consiste à miser sur de grands événements: en 2024 le taux moyen d’occupation des chambres des hôtels 5 étoiles a été de 77,4% et les arrivées ont augmenté de 6,2% en 2023.»

Ces dernières années, Rome a enregistré un développement significatif dans le secteur hôtelier de luxe, avec plus de 1500 nouvelles chambres réparties dans 14 hôtels récemment ouverts et un volume d’investissements qui, rien qu’en 2023, a atteint les 412 millions d’euros.  La Luxury Travel Intelligence (LTI), plateforme indépendante spécialisée dans l’analyse et l’évaluation du secteur du tourisme de haut de gamme, a attribué à la Ville éternelle, en 2024, la deuxième place mondiale pour les nouvelles ouvertures d’hôtels hyperluxe, devant des métropoles internationales comme New York, Sydney, Singapour ou Tokyo. Rome, en outre, devient la destination la plus recherchée et choisie pour une nouvelle génération de voyageurs de haut de gamme des pays BRICS.

C’est ainsi qu’à un jet de pierre de Piazza di Spagna, Bulgari a inauguré il y a quelques mois son neuvième hôtel, en face du mausolée d’Auguste. De sa terrasse, on bénéficie de la plus belle vue qui soit à 360° sur la ville aux sept collines. D’un luxe inouï, le palace offre la quintessence de l’expérience du joaillier-horloger: les encadrements de porte en marbre évoquent la boutique historique de Bulgari à Via dei Condotti, la suite présente une réplique de la mosaïque dessinée par la Livia Drusilla, épouse de l’empereur Auguste pour leur résidence d’été à Prima Porta. Ses immenses murs de marbre, ses couloirs en noisetier ou encore sa piscine d’où semblent émerger les colonnes cannelées symboles de l’Empire romain, tout évoque l’esprit de Rome et sa modernité.

Et pour le ressentir intimement, rien de mieux que de monter sur le spectaculaire toit-terrasse d’où l’on jouit d’une vue imprenable sur les escaliers de l’église de la Trinité des Monts, le Tibre et la villa Médicis. «Bulgari est romaine, elle y est née il y a 140 ans. Rome est notre inspiration, ce qui rend la marque presque millénaire et sa légitimité ne peut être questionnée, nous confiait Jean-Christophe Babin, président et CEO de Bulgari peu après l’inauguration. Nous aimons et revendiquons ses symboles, son universalité. 

Voilà pourquoi nous sommes à part dans les icônes du luxe, car nos produits incarnent des valeurs. Notre marque est connue pour ses racines avec l’antiquité, les faces des empereurs sur nos montres s’inspirent de son histoire.» L’histoire d’amour entre Rome et Bulgari n’est pas née d’hier. Créée en 1884 par l’orfèvre grec de talent, Sottirio Bulgari, la maison puise, depuis lors, son inspiration dans les deux mille ans d’histoire, d’art et d’architecture de la ville à laquelle tous les chemins mènent: l’étoile à huit branches, l’octogone ou encore le Serpenti.