Le groupe LVMH vient de publier ses résultats relatifs au premier trimestre 2025 à la clôture du marché. Le leader mondial du luxe affiche des chiffres en baisse de -2% en données publiées et de -3% en données comparables à 20,3 milliards d’euros.
La situation géopolitique instable, le casse-tête des droits de douane, l’imprévisibilité de l’agenda économique de la nouvelle administration américaine et les tensions sur le marché global générées par les conflits en cours ont certainement pesé sur les résultats.
Certaines zones géographiques qui avaient contribué à maintenir des performances solides par le passé ont affiché aujourd’hui des résultats en baisse. C’est le cas du Japon, qui avait pu bénéficier ces derniers mois des achats sur son sol des consommateurs chinois.
Un des secteurs les plus impactés par la baisse de ventes est, sans surprise, celui des Vins et Spiritueux, qui totalise 1,3 milliards de ventes. La branche souffre d’un recul de -9% au premier trimestre 2025. Plusieurs facteurs en sont la cause: la commercialisation du cognac subi les obstacles imposés par le marché chinois, et celle du champagne traverse une phase de normalisation après l’euphorie des ventes dans les exercices post-covid.
La division Mode et Maroquinerie, généralement en tête des ventes du groupe, voit ses résultats régresser de -5% en données comparables, en affichant un montant de 10,1 milliards de ventes. Le chiffre d’affaires relatif à la branche Parfums et cosmétiques subi également un recul de -1%, à 2,1 milliards d’euros.
Concernant la distribution sélective (duty free, Sephora), les cabinets d’analyse étaient particulièrement optimistes, et envisageaient un bond de +5% de revenus, puisque l’exercice 2024 était en nette hausse de +7%. Mais pour ce premier trimestre 2025, les performances ont déçu et accusent une contraction de -1%.
Les résultats en baisse de LVMH annoncent-ils la tendance de tout un secteur?
Bernstein a modifié ses analyses sur le marché du luxe pour cet exercice. Si elle tablait sur une croissance de +5%, elle est envisage désormais un recul de -2%.
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