Après Burberry, Jimmy Choo, ou encore Valentino, c’est au tout de la maison Balenciaga de signer un accord avec Reliance Brands Limited, leader du secteur du luxe en Inde, pour se lancer sur le marché indien.
C’est au tour de Balenciaga de faire son apparition sur le marché indien. Après l’arrivée de Valentino, il s’agit cette fois de développer en Inde un des fleurons de l’empire Kering. Reliance Brands Limited, la branche de licence de marque de détail de Reliance Industries Ltd, leader du secteur en Inde, a signé un accord avec la maison Balenciaga après avoir enchainé une série de contrats avec d’autres griffes de luxe occidentales comme Burberry ou Jimmy Choo.
La société veut amplifier son portefeuille de marques pour satisfaire les exigences de la nouvelle bourgeoise indienne, toujours plus attentive à la mode identifiée comme « une forme d’expression créative » selon les mots du président du groupe indien Darshan Mehta, lors de l’annonce du nouveau partenariat à la presse.
Pendant ces dernières années, Balenciaga a su se renouveler et créer une nouvelle image, entre autres grâce au travail du designer Demna Gvasalia, célèbre pour son charisme et son style provocateur, révolutionnaire et éclectique. Qui mieux que la griffe pouvait donc représenter la mode comme moyen d’expression artistique et symbole d’énergie créative?
Les dirigeants de Reliance Brands Limited se montrent enthousiastes du partenariat. Le groupe indien aura l’exclusivité de la distribution de la marque dans le pays asiatique. Les rapports entre Kering et l’Inde sont assez étroits depuis des années. C’est dans ce pays que viennent une grande partie des broderies produites pour les collections des marques du groupe.
En 2020, pour améliorer la traçabilité de ses productions, Kering a inauguré son propre atelier de broderie dans le pays, avec l’objectif de réinternaliser une partie du processus de production et de limiter l’externalisation. Cette dernière pratique consistant à confier une partie de la production à des entreprises artisanales externes , avait rendue plus difficile la traçabilité parfois dans le passé. L’atelier dépendant directement de la maison mère permet ainsi de suivre de près le déroulement des phases de production de broderies ainsi que les stratégies commerciales adoptées, afin de les améliorer et de garantir aux travailleurs une protection adéquate et des conditions salariales correctes.
Le groupe dirigé par François-Henri Pinault regarde avec attention au développement du marché du luxe dans le subcontinent indien. Il s’agit en effet d’un des marché où la croissance de ventes de produits premiums progresse de manière rapide et constante. La classe moyenne qui travaille dans le tertiaire, dans les métropoles du pays, devient progressivement plus aisée et en conséquence, plus intéressée aux produits haut de gamme: une tendance que Kering ne pouvait pas ignorer.
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