«L’IWC Diamond Hand Club est le premier programme d’adhésion basé sur les NFTs jamais créé dans l’industrie du luxe»

Ce mercredi, IWC annonçait libérer une première série de 1 868 drops de NFTs, en hommage à son année de fondation (1868), réalisée en collaboration avec la plateforme de gestion NFT Arianee. Accessible à tout un chacun, selon le principe du premier arrivé, premier servi, clients, amateurs de montres et grand public pourront en trouver sur divers canaux, y compris sur le stand du salon de Watches & Wonders. Après le lancement, chaque client qui achètera l'une des nouvelles montres d'aviateur en céramique colorée d'IWC issue de la collection 2022 recevra également un NFT.

L’intérêt de posséder un NFT IWC? Devenir membre de l’IWC Diamond Hand Club, et pénétrer l’espace virtuel 3D sur Spatial, une plateforme numérique qui permet de vivre des expériences VR. Cette première construction de monde virtuel IWC imaginée par l’architecte Hani Rashid n’est que le commencement d’un nouveau monde selon la marque, qui se développera et s’agrandira avec l’ajout de nouvelles expériences et fonctionnalités, ainsi que de nouveaux drops NFTs au fil du temps. Mais IWC a souhaité coupler ces expériences sur le métavers avec la possibilité pour les membres du club d’assister à des événements physiques et ainsi mêler les deux mondes. «L'IWC Diamond Hand Club est le premier programme d'adhésion basé sur le NFT jamais créé dans l'industrie du luxe et de l'horlogerie», expliquait Pierre-Nicolas Hurstel, cofondateur et PDG d'Arianee lors de la conférence.

Cette nouvelle stratégie numérique est aussi une façon d’embarquer les clients vers le Web3.0 explique Katharina Doepke-Schelling, directrice associée d'IWC: «L’IWC Diamond Hand Club est aussi un bon moyen d’éduquer nos membres sur ce qu’est le métavers ou un NFT. Ils découvrent tout un écosystème et de nombreuses activations exclusives, comme être invités au concert Sounds of Colours qui a lieu à Genève pendant Watches & Wonders par exemple. Nous aimons créer des environnements uniques, nous voulons un Web3.0 très exclusif et très interactif avec nos utilisateurs.»

Il reste à savoir si les détenteurs de ces NFTs en feront usage et en comprendront les potentialités. Pour Pierre-Nicolas Hurstel, qui a développé le concept avec IWC, ça ne fait aucun doute et la réponse immédiate: «Les détenteurs de ces NFTs sont très actifs sur la plateforme, ils se parlent entre eux sur la messagerie interne. Nous assistons au début d’une nouvelle ère. La possibilité de posséder un objet numérique sans dépendre de Google ou de Facebook, grâce à une structure décentralisée, c’est totalement révolutionnaire. Car vous ne devez plus confier vos données, ni rentrer un email et un mot de passe. Il vous suffit de scanner le QR code, télécharger l’app, et le blockchain wallet devient la clé pour accéder à vos titres de propriété et surtout le moyen, grâce au token, d’être votre porte d’entrée vers les mondes du Web3.0 »
Mais en quoi cette plateforme diffère des autres développements de «tokenisation» observées chez les autres marques? «IWC n’a pas uniquement développé un token, mais un site qui permet d’utiliser le wallet pour se connecter et obtenir des services personnalisés. Mettre en ligne si rapidement cette interface est une première. Par ce développement, la marque fait une annonce forte en montrant qu’elle croit en un internet du futur qui ouvre des espaces personnalisés en fonction des tokens que l’on dispose.»