La contrefaçon dopée par les ventes en ligne (Episode 1)
Malgré la hausse des saisies aux douanes et la démocratisation des certificats numériques, la contrefaçon poursuit sa croissance dans le luxe. Plus inquiétant encore, les nouvelles générations se disent séduites par l’achat de faux produits en ligne.
500 Mrd $
La valeur annuelle mondiale des produits contrefaits
50%
La hausse du nombre de produits saisis en Europe en 2019
54%
La part des internautes qui envisagent d’acheter un produit contrefait
Après des décennies d’efforts et d’investissements de la part des marques de luxe, le fléau de la contrefaçon est toujours aussi présent. Il s’est même accentué depuis quelques années, profitant de la montée en puissance du e-commerce. Autre motif d’inquiétude, les jeunes, futurs clients du secteur, semblent autant séduits que leurs aînés par les faux produits. C’est la conclusion du dernier rapport de la société britannique OnBuy. On y apprend également que le marché de la contrefaçon s’est déplacé de la rue aux plateformes de vente en ligne. Les marques les plus recherchées sont, dans l’ordre, Balenciaga, Hermès, Versace, Burberry et Prada. Enfin, sur les 4300 personnes sondées par OnBuy, 22% possèdent déjà des produits contrefaits et 54% envisagent d’en acheter un ces prochains mois.
Les jeunes friands de faux
Des chiffres qui ne surprennent pas Jürg Herren, vice-président de l’association suisse Stop Piracy: «Le commerce de faux ne cesse de prendre de l’ampleur et s’étend à tous les secteurs et catégories de produits. Les entreprises suisses et la branche horlogère, dans le secteur des biens de luxe, sont particulièrement touchées en comparaison internationale.»
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