Heristoria, la plateforme de vente de pièces d’archives lancée par LVMH

De l’Art nouveau aux années 2010, l’arc temporel qui compose le choix des objets millésimés est très vaste. Et pourtant, c’est ce qui constitue le cœur du concept de la nouvelle plateforme de vente digitale Heristoria. Lancée par LVMH, elle met en valeur le style et le travail d’excellence des marques du groupe, autour de pièces iconiques.

La vente de chaque objet s’accompagnera d’une expérience inédite: au-delà de posséder une pièce qui a participé à forger l’histoire de la mode, de l’œnologie, de la joaillerie ou d’autres métiers du groupe,  l’objet sera remis en main propre, lors d’une rencontre organisée dans un lieu emblématique de la marque choisie.

Grâce à l’hétérogénéité des enseignes de luxe représentées, LVMH est en mesure de pouvoir offrir une vaste palette de lieux exclusifs et insolites pour ce rendez-vous. On peut ainsi se voir proposer une rencontre dans un atelier de haute couture, avec la possibilité d’assister au rituel des retouches, ou une visite privée dans une cave de grand cru de champagne, avec dégustation inclue.

La plateforme online débute par une sélection de 29 pièces d’exception et presque toutes les activités du groupe de luxe sont représentées: parfumerie, mode, maroquinerie, grands vins, haute joaillerie.

Le fil rouge commun à tous les objets proposés est leur riche histoire, unique et millésimée. Sont dès aujourd’hui disponibles à la vente une malle de voyage en cuir Moynat de 1920 vendue 9000 euros,  une robe Hubert de Givenchy en satin noir proposée à 12 000 de la collection automne/hiver 1956, ou, plus accessible, une bague et des boucles d’oreilles de la collection Pattes de Panthère, dessinées par le joaillier Samuel Fred dans les années 1960, vendues respectivement à 2000 et à 3500 euros.

Le projet de Heristoria a été présenté par Gerosine Henriot, (responsable contrôle de gestion pour Bulgari France) sur la plateforme DARE, l’incubateur créé par LVMH afin d’examiner et sélectionner des solutions entrepreneuriales innovantes. Laurence Mayer et Nicolas Forge (ce dernier avait déjà participé au lancement de Nona Source, site dédié à la commercialisation de tissus invendus haut de gamme) ont rejoint Gerosine Henriot dans ce projet dont le nom mêle les termes «heritage» et «storia» (histoire en italien).