De nouveaux modèles commencent à poindre aujourd’hui
Déserter ou infiltrer le système? Chez les jeunes diplômés de toutes les grandes écoles, la question reste vive. Radicales, les positions s’affrontent et nourrissent un débat justifié. «Traquez les dissonances cognitives !» alertait Mathias Vicherat, directeur de Science Po Paris aux étudiants qui assistaient il y a un mois au débat «Faut-il déserter ?» dans le cadre du Tribunal pour les générations futures organisé par la prestigieuse institution. «On ne peut pas donner des cours de ESG (Environment Social Governance) et parallèlement des cours de marketing à outrance qui favorisent la surconsommation.» ponctuait-il. De fait, cette dissonance cognitive est le nœud central que vit l’industrie du luxe aujourd’hui: prôner la durabilité en continuant à performer sur les marchés. De ce schéma capitaliste, (notre article La Drop Culture jusqu’à l’overdose) les jeunes diplômés n’en veulent plus.
Mais de nouveaux modèles commencent à poindre aujourd’hui. Des marques émergeantes séduisent différemment. Botter, Collina Strada, Peter Do, Unspun seront peut-être les enseignes qui auront pignon sur rue dans le système de demain (notre article Les dernières innovations remarquées lors des semaines de la mode) et qui s’inscrivent dans un autre schéma de production.
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