Avec «Palace Voyages», le joaillier Boghossian dévoile ses ambitions

La maison suisse de haute joaillerie Boghossian a placé la barre très haut cet été. Sa nouvelle collection composée de 28 sets inspirés de 14 palais dans le monde, choisis pour la finesse de leurs détails architecturaux, sont tous uniques. A travers ce voyage d’Orient en Occident, la collection dessinée par Albert Boghossian et Edmond Chin a été imaginée pour séduire sa clientèle composée de connaisseurs et de membres de familles royales à la recherche de parures uniques.

En 2020, l’homme d’affaires et grand voyageur décidait de créer une collection en hommage à ses ancêtres, passionnés de diamants et de pierres précieuses. Car Boghossian, c’est avant tout une histoire de famille, dont Ovaness Boghossian fut le père fondateur en 1868. Depuis, la maison a traversé les générations, mais aussi les continents, pour aujourd’hui compter à sa tête Albert Boghossian, qui dirige la maison aux côtés de ses neveux Roberto et Ralph, ainsi que sa fille Dalia.

Après une première boutique flagship sur la rue du Rhône à Genève en 2008, puis une seconde à Londres en 2013, Boghossian a étendu son réseau à l’international, avec d’autres points de vente à Londres, New-York, Hong-Kong, Monaco et Gstaad. Des lieux stratégiques pour répondre aux attentes d’une clientèle très fortunée. La famille s’est fait connaître dans le monde entier pour ses connaissances des pierres rares et pour ses techniques anciennes dont l’Art de l’Inlay, la technique du Kissing et le design breveté Merveilles.  Les bijoux Boghossian, comme les pièces uniques, s’adressent avant tout aux collectionneurs et aux connaisseurs du monde entier. Les prix des parures ont parfois atteint des records mondiaux aux enchères.

Avec «Palace Voyages», Albert Boghossian confie la mission de retranscrire ses plus beaux voyages en bijoux de haute-joaillerie à Edmond Chin, directeur artistique de la maison depuis de nombreuses années. Le résultat est une ode à l’âme de la maison. Considérés comme des endroits très spéciaux, uniques à leurs époques et à leurs situations, les palais représentent pour lui ce qu’il y de plus précieux dans une culture ou une période historique. Le voyage commence ainsi à Pékin, au palais Qianlong, dont le set est composé d’une manchette et d’un collier. Le mélange de diamants, de jade blanc et de jadéite verte qui compose la manchette « Bamboo Blossom » reprennent le fin travail de marquèterie que l’on peut admirer dans le palais, tout comme les contrastes entre les treillis de bois sombre et les panneaux de soie. Quant au collier «Tranquil Magnolia», les maillons en jadéite symbolisent les formes géométriques de la marqueterie de bambou, tandis que la fleur centrale sculptée dans la nacre s’inspire du symbole classique chinois de la branche fleurie.

Le voyage continu ensuite à travers les continents en passant par l’Indonésie (palais Taman Sari), la Thaïlande (Grand Palace de Bangkok), l’Inde (City Palace de Jaipur et Amba Villas palace), l’Iran (Persepolis et Golestan Palace), l’Egypte (Palais du Nord ), le Maroc (Palace Bahia), l’Espagne (Palais Alhambra), l’Allemagne (Sanssouci), la France (Versailles ) et se termine ensuite en Angleterre (Brighton Pavilion). Au total, 28 sets uniques composent cette collection qui met en avant les techniques de Boghossian

Pour garder une trace intemporelle de ce voyage, Boghossian a créé un livre de comptes, «la voyageuse», qui reprend les 14 destinations sous forme d’extraits de compte.