Art Genève: teo jakob illustre sa passion pour la création avec des artistes de renom

Depuis sa toute première édition en 2011, le salon Art Genève compte teo jakob parmi ses exposants de confiance. À l’origine de cette collaboration de longue date, se trouve une rencontre entre Michèle Rossier, directrice de teo jakob en Suisse romande et l’ancien directeur du salon, Thomas Hug. «Dès la première édition du salon, on a aménagé divers espaces. À l’époque, l’événement était couplé avec le Salon du livre; aujourd’hui Art Genève occupe une halle complète de Palexpo et bénéficie d’un écho international», confie Michèle Rossier dans une interview à Luxury Tribune, quelques jours avant l’ouverture officielle.

L’histoire du Bernois dans le monde du design démarre il y a bien plus longtemps, en 1950 exactement. Après avoir repris la boutique de tapisserie de son père dans la vieille ville de Berne, Theodor Jakob décide de changer radicalement le caractère du magasin en proposant une sélection de meubles fonctionnels et modernes. Il devient alors le précurseur de l’aménagement d’intérieur contemporain en Suisse, avec une idée clé en tête: l’avant-garde, qu’il traduira aussi bien dans son logo rouge et blanc que dans son nom de marque teo jakob, écrit en lettres minuscules. Tout au long de sa carrière, le designer aura l’opportunité de collaborer avec de grandes collections internationales comme Christensen (aujourd’hui Fritz Hansen), Herman Miller (aujourd’hui chez Vitra) ou encore Wittmann, ainsi que de nombreux artistes suisses avec qui il nouera des liens d’amitié.

Spécialisé dans le mobilier, l’éclairage, le textile et les accessoires, teo jakob est aujourd’hui une société helvétique qui emploie 120 personnes et dont le cœur d’activité est l’aménagement d’intérieur à partir des collections de son réseau de 150 à 200 fournisseurs partenaires, basés en Europe. Depuis sept ans, elle est dirigée par Simon Flückiger, entouré d’un comité de cinq personnes réparties dans plusieurs régions stratégiques, et génère un chiffre d’affaires de 45 et 50 millions de francs suisses par an. Après s’être implantée à Berne – son adresse historique depuis 1950 – à Genève, à Zurich et à Winterthur, la marque s’essaie à de nouveaux concepts avec l’ouverture récente de deux ateliers, à Zoug et à Lausanne.