Cela fait des semaines que les médias, les réseaux sociaux et les apéros virtuels improvisés, nourrissent l’idée d’une nouvelle ère post-Covid-19. Cette dernière a même un nom bien précis: le monde d’après. Un monde plus solidaire, plus responsable, moins focalisé sur la croissance économique. Les utopistes sont aux anges, la décroissance est proche! Ils se trompent car elle est déjà là. Selon le Fonds monétaire international (FMI), la récession mondiale s’élèvera à au moins 3% en 2020. Avec à la clé une explosion du taux de chômage et la faillite de milliers d’entreprises.
Et le luxe dans tout ça? Avec la fermeture des ateliers et des boutiques, le confinement s’est apparenté à un véritable tsunami. Mais le secteur se relèvera. Plus digital prédisent certains experts. A en croire les dernières annonces du groupe LVMH concernant le marché chinois, les espaces de vente physiques ont encore de beaux restes. Après une chute de 15% au premier trimestre de l’année, la croissance des ventes a parfois été supérieure à 50% en avril. C’est le cas pour Louis Vuitton, la locomotive du groupe. Une ruée dans les boutiques qui démontre que l’envie de consommer est plus que jamais présente après deux mois de confinement. Et que le secteur est armé face à la crise.
Ce que confirme également la dernière étude menée par les cabinets Bernstein et Boston Consulting Group. Il ne faudra que sept mois au marché du luxe pour retrouver sa vitesse de croisière. Le temps nécessaire pour que le rêve remplace la stupeur de découvrir un monde à l’arrêt. Et que les clients retrouvent aux quatre coins du globe l’envie de vivre comme avant. Exactement comme avant.
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