Le Covid-19 est en train de façonner un tout nouveau monde y compris pour l'industrie du luxe. Pourrons-nous utiliser ce point de transition massif dans nos vies pour aider les générations futures ? En observant le comportement de consommation de mes grands-parents et en le comparant au mien, je constate une énorme différence. Lorsque nos ainés achètent, ils le font pour combler un besoin réel. A contrario, c’est l’achat compulsif qui guide la génération Z.
Ce qui est totalement compréhensible, puisque nous sommes poussés à toujours consommer. Nous baignons dans la publicité, omniprésente sur tous les canaux, y compris sous la forme d’influenceurs que nous suivons sur les réseaux sociaux. Nous savons tous que la fast fashion produit plus de déchets que les industries de luxe. Malheureusement, les jeunes ont tendance à se tourner vers les marques de ce secteur pour la simple raison que c'est moins cher. Ce n’est pas viable à moyen terme. Notre écosystème ne le supportera pas.
Les marques de luxe peuvent-elles jouer un rôle d'espoir pour nous aider à surmonter ce problème qui touche notre génération ? Pouvons-nous apprendre à acheter mieux au lieu d’acheter plus ?
Selon moi, les marques de luxe peuvent nous aider à faire le premier pas pour changer nos mauvaises habitudes. Le luxe est plus « environment friendly ». La raison principale n'est pas seulement la quantité d’articles produits, mais aussi la façon dont ils sont produits. Les produits de luxe se définissent par la qualité des matériaux utilisés ainsi que par les meilleures conditions de travail dans les usines. Si cette qualité que nous lui reconnaissons est un fait, le luxe ne se dirigeait pourtant pas vers la bonne direction : celle de la surabondance de l’offre. La pandémie mondiale que nous vivons a mis les plus grandes marques de luxe face à cette erreur. Elles commencent aujourd’hui à agir. Des marques comme Saint Laurent et Giorgio Armani font un pas dans la bonne direction en décidant de réduire leur nombre de collections par année, ce qui non seulement ralentira la mentalité du « more is more», mais réduira également la quantité de déchets et conduira à la durabilité. Reste l’intention. Sommes-nous prêts à montrer la voie ?
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