Aux quatre coins du globe, la fermeture des musées et des galeries, en raison de la pandémie, a été un formidable accélérateur pour la plupart des startups de l’artTech. En misant sur les nouvelles réalités numériques, ces dernières sont en passe de transformer notre rapport à l’art.
Souvent dans l’ombre des médiatiques fintechs et medtechs, les startups de l’artTech vivent depuis le début de la pandémie leur heure de gloire. Ces derniers mois, elles profitent, en effet, des fermetures répétées et prolongées des musées et autres galeries un peu partout sur la planète. De quoi mettre en lumière leur capacité à mêler art et technologies comme le confirment Vincent Baile, Ezana Dawit et Valentin Barbe. Ces trois jeunes entrepreneurs ont lancé en novembre dernier la Galerie Mont-Blanc, un espace entièrement numérique: «Nous sommes convaincus que les mesures de confinement ont incité les gens à découvrir l'art autrement, comme il leur était encore possible. L'accès limité à la culture, notamment aux musées, a été un accélérateur indéniable à la digitalisation de l'offre artistique en 2020. Le progrès continue cette année avec une multitude de visites virtuelles de musées, de diffusions d'opéras et ballets en ligne, etc...
La technologie a un très grand potentiel pour soutenir la diffusion de la culture
Nathalie Pichard, directrice de la Fondation ArtTech
Dans le même esprit, la Galerie Mont-Blanc propose d'amener l'art dans son salon ou son bureau en affichant chez soi une reproduction d'œuvre réalisée à la peinture à l'huile.»
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