Le marché de la beauté premium devrait atteindre 580 milliards d'euros d'ici quatre ans, avec une croissance annuelle de +8% dans le segment luxe, selon McKinsey & Company. Le e-commerce cosmétique connaîtra une croissance annuelle prévue de 12% d'ici 2027.
McKinsey & Company a récemment publié un rapport intitulé «The State of Fashion: Beauty» mettant en évidence le fort potentiel du marché de la beauté premium pour les années à venir. Selon cette étude, ce secteur prometteur pourrait atteindre un chiffre d'affaires annuel d'environ 580 milliards d'euros au cours des quatre prochaines années.
L'année dernière, les grandes marques de cosmétiques et de soins capillaires ont généré un chiffre d'affaires global à environ 430 milliards d'euros, selon les estimations de McKinsey. Alors que le marché de la cosmétique dans son ensemble connaît une croissance annuelle de +5%, le segment du luxe enregistre une croissance encore plus marquée, atteignant environ +8% par an. Ce taux de croissance est plus élevé que ceux observés dans d'autres secteurs de consommation haut de gamme tels que la mode, les chaussures, les lunettes ou la gastronomie.
Les facteurs qui déterminent cette croissance et les prévisions optimales pour l'horizon 2027 sont multiples. De plus en plus de grandes maisons concèdent des investissements importants sur le segment de la beauté. Des marques renommées comme Hermès, Gucci et Valentino se diversifient dans ce secteur, offrant à leur clientèle la garantie de produits de qualité et facilitant leur entrée sur le marché hautement concurrentiel de la beauté.
En termes de zones géographiques, le Moyen-Orient et l'Afrique révèlent progressivement leur potentiel, avec une prévision de croissance de +12% d'ici 2027 selon McKinsey.
Dans ce contexte, le marché en ligne est devenu très compétitif, avec un chiffre d'affaires du secteur cosmétique en ligne qui a quadruplé entre 2015 et 2022, toutes marques confondues. Cette tendance devrait se poursuivre, avec une croissance annuelle prévue de 12% d'ici 2027, ce qui renforcera davantage la part de marché occupée par le e-commerce, aujourd’hui estimée à 20% tous canaux de vente confondus.
La Chine et les États-Unis, dont les marchés ont été affectés respectivement par la pandémie et l'inflation, devraient également se redresser dans les prochains exercices financiers. Une reprise du marché chinois attendue puisqu’il représente, à lui seul, 96 milliards d'euros pour le secteur.
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